Le club lecture, réuni à la Maison des Associations, a sélectionné quelques ouvrages (mars 2025)

Publié le par universite-d-anchin

Le club lecture, réuni à la Maison des Associations, a sélectionné quelques ouvrages (mars 2025)
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Le club lecture, réuni à la Maison des Associations, a sélectionné quelques ouvrages (mars 2025)

Le club lecture, réuni à la Maison des Associations, a sélectionné quelques ouvrages (mars 2025) (est joint pour chaque ouvrage le résumé de quatrième de couverture).

Eric-Emmanuel SCHMITT : La Nuit de Valognes (Magnard)

Par une nuit orageuse, quatre femmes se retrouvent dans le château de la Duchesse de Vaubricourt. Don Juan, qui les a bafouées autrefois, sera jugé et devra réparer ses torts en épousant Angélique, filleule de la duchesse. À la surprise générale, le séducteur mythique accepte ! Éric-Emmanuel Schmitt revisite le célèbre mythe de Don Juan. Reprenant d'anciens traits empruntés à d'autres auteurs, en particulier à Molière, il donne à voir un processus de réécriture et projette son héros dans une situation nouvelle qui renvoie à une quête de spiritualité moderne. Il sera intéressant d'étudier, dans cette pièce l'argumentation à travers les scènes de procès ainsi que les moyens dramaturgiques que l'auteur utilise pour faire surgir de nouvelles significations. Une nuit, dans un manoir perdu de Normandie, cinq femmes se réunissent pour faire le procès de Don Juan. Ses anciennes victimes veulent l'obliger à épouser la dernière de ses conquêtes. Mais curieusement, Don Juan accepte. La vie lui aurait-elle déjà fait ce procès ? La fin du mythe ?

Alexis MICHALIK : Loin (Le Livre de Poche)

Tout commence par quelques mots griffonnés au dos d'une carte postale : "Je pense à vous, je vous aime." Ils sont signés de Charles, le père d'Antoine, parti vingt ans plus tôt sans laisser d'adresse. Avec son meilleur ami, Laurent, apprenti journaliste, et Anna, sa jeune sœur complètement déjantée, Antoine part sur les traces de ce père fantôme. C'est l'affaire d'une semaine, pense-t-il... De l'ex-Allemagne de l'Est à la Turquie d'Atatürk, de la Géorgie de Staline à l'Autriche nazie, de rebondissements en coups de théâtre, les voici partis pour un road-movie généalogique et chaotique à la recherche de leurs origines insoupçonnées. Alexis Michalik a décidément le goût de l'aventure : après le succès phénoménal d'Edmond, le comédien, metteur en scène et dramaturge couronné par cinq Molières, nous embarque à bord d'un premier roman virevoltant, drôle et exaltant.

Edith WHARTON : Ethan Frome (Gallimard)

Les montagnes du Massachusetts à la fin du XIXe siècle. Ethan Frome est un jeune homme pauvre qui aime les livres et rêve de voyages. Il a hérité d'une ferme et d'une scierie qui ne rapportent rien, épousé une vieille cousine hypocondriaque. Et, sans comprendre ce qui lui arrive, il tombe amoureux pour la première fois. En trois jours, sa vie va basculer. Même la mort ne voudra pas des héros de cette tragédie rurale, chef-d’œuvre atypique d'Edith Wharton.

Pierre ASSOULINE : L’annonce (Gallimard)

Ils se sont rencontrés dans un pays en guerre. Raphaël est français, étudiant à Paris, et s’est porté volontaire pour aider Israël, cette jeune nation envahie par les armées de ses voisins. Esther est israélienne, soldate, et travaille dans les services psychologiques de l’armée. Ils ont vingt ans et aimeraient croire que c’est le plus bel âge de la vie. Ce qu’ils vont partager pendant quelques semaines modifiera à jamais leur rapport à la mort. L’un et l’autre devront l’annoncer sans y être préparés. C’était à l’automne 1973 pendant la guerre du Kippour. Puis ils se sont perdus de vue, chacun dans son pays, emmené par son destin. Jusqu’à ce que cinquante ans plus tard, jour pour jour, la guerre frappe à nouveau... Récit d’initiation et portrait d’une femme aimée, L’annonce interroge, avec le tragique de l’Histoire, ce qui subsiste de nos attachements malgré le passage du temps.

Pierre LEMAITRE : Un avenir radieux- Les années glorieuses (Calmann-Lévy)

« Je viens sauver quelqu’un, se répétait-il, et maintenant qu’il se trouvait à deux heures de Prague, il sentait monter en lui une vive anxiété. » Une échappée belle de Paris à Prague, d’un studio de radio à des ruelles hostiles, d’un cachot glacé à une académie de billard, d’une école de bonnes sœurs aux bureaux obscurs de la République. Chacun des Pelletier, à son heure, devra choisir entre son intérêt et son devoir, et pour certains entre la raison du cœur et la raison d’État.
Un dilemme parfois déchirant, sauf pour le chat Joseph, qui lui a choisi depuis longtemps.

Philippe CLAUDEL : L’Archipel du Chien (Le Livre de Poche)

Trois cadavres de jeunes noirs échouent sur la plage d'une île paisible de l'Archipel du Chien ; une petite île de pêcheurs et d'agriculteurs peuplée d'une poignée d'individus qui se connaissent tous. Révéler la présence de ces malheureux migrants risquerait de compromettre un projet d'hôtel thermal censé raviver l'économie. Le Maire et le Docteur décident d'escamoter les corps. Il y a ceux qui acceptent de se taire et ceux qui s'insurgent. Ceux qui ont une conscience, et ceux qui en ont peu, voire pas du tout... Pendant ce temps, une odeur, à peine perceptible d'abord, puis de plus en plus prégnante, envahit l'île...
 

Yôko OGAWA : Instantanés d’Ambre (Actes Sud)

Alors que leur petite sœur est morte, trois enfants sont enfermés par leur mère inquiète jusqu'à la névrose. Ce roman est une ode à la poésie de l'enfance, à la beauté de ses imaginaires habités par la présence des animaux, celle des objets et des sons, ici celle des pierres pour contrebalancer peut-être la dureté des adultes, et l'expérience toujours trop précoce de la perte, de l'absence et du chagrin. Un très grand roman d'Ogawa, peut-être le plus fort. Un livre sur la maltraitance mais aussi et surtout sur la capacité des enfants à faire abstraction du mal, à persister dans l'amour filial, à survivre en tenant la peur à distance.

Kamel DAOUD : Houris (Gallimard) – Prix Goncourt 2024

« Je suis la véritable trace, le plus solide des indices attestant de tout ce que nous avons vécu en dix ans en Algérie. Je cache l’histoire d’une guerre entière, inscrite sur ma peau depuis que je suis enfant. » Aube est une jeune Algérienne qui doit se souvenir de la guerre d’indépendance, qu’elle n’a pas vécue, et oublier la guerre civile des années 1990, qu’elle a elle-même traversée. Sa tragédie est marquée sur son corps : une cicatrice au cou et des cordes vocales détruites. Muette, elle rêve de retrouver sa voix. Son histoire, elle ne peut la raconter qu’à la fille qu’elle porte dans son ventre. Mais a-t-elle le droit de garder cette enfant ? Peut-on donner la vie quand on vous l’a presque arrachée ? Dans un pays qui a voté des lois pour punir quiconque évoque la guerre civile, Aube décide de se rendre dans son village natal, où tout a débuté, et où les morts lui répondront peut-être.

Valentine GOBY : L’île haute (Actes Sud)

Un enfant arrive en hiver dans une région de haute montagne. Parisien il découvre la neige pour la première fois. Un décor impensé, impensable se dresse devant lui, cerné de pics et de glaciers qui par instant se dessinent dans l'épaisseur du brouillard. Là-haut, la nature règne en maître au rythme des saisons, ces cycles immuables au cours desquels des hommes et des femmes, des gosses, aux vies modestes mais d'une humanité décuplée par le sens et la nécessité de leurs tâches, vont partager leur monde avec ce citadin, ébahi.

Sorj CHALANDON : L’Enragé (Le Livre de Poche)

« Je n’ai pas le droit aux sentiments. Les sentiments c’est un océan, tu t’y noies. Pour survivre ici, il faut être en granit. Pas une plainte, pas une larme, pas un cri et aucun regret. Même lorsque tu as peur, même lorsque tu as faim, même lorsque tu as froid, même au seuil de la nuit cellulaire, lorsque l’obscurité dessine le souvenir de ta mère dans un recoin. Rester droit, sec, nuque raide. N’avoir que des poings au bout de tes bras. Tant pis pour les coups, les punitions, les insultes. S’évader les yeux ouverts et marcher victorieux dans le sang des autres, mon tapis rouge. Toujours préférer le loup à l’agneau. » Dans la nuit du 27 août 1934, cinquante-six gamins se révoltent et s’échappent de la colonie pénitentiaire pour mineurs de Belle-Île-en-Mer. Voici ouverte la chasse aux enfants. Tous sont capturés. Tous ? Non : aux premières lueurs de l’aube, un évadé manque à l’appel. Voici son histoire…

Prix littéraire Patrimoines Louvre Banque Privée 2023

Salomé SAQUE : Résister (Payot et Rivages)

Un appel à la résistance, à l'indignation et au retour du collectif pour préserver la démocratie et le bien commun par Salomé Saqué. L'extrême droite est aux portes du pouvoir. Dans les urnes comme dans les esprits, ses thèmes, son narratif et son vocabulaire s'imposent. Il est encore temps d'inverser cette tendance, à condition de comprendre les rouages de cette progression et de réagir rapidement

Vanessa SPRINGORA : Patronyme (Grasset)

Attendue sur le plateau de La Grande Librairie pour parler de son livre, Le Consentement, l’autrice est appelée par la police pour venir reconnaître le corps sans vie de son père, qu’elle n’a pas revu depuis dix ans. Dans l’appartement de banlieue parisienne où il vivait, et qui fut jadis celui de ses grands-parents, elle est confrontée à la matérialisation de la folie de cet homme toxique, mythomane et misanthrope, devenu pour elle un étranger. Tandis qu’elle s’interroge, tout en vidant les lieux, sur sa personnalité énigmatique, elle tombe avec effroi sur deux photos de jeunesse de son grand-père paternel, portant les insignes nazis. La version familiale d’un citoyen tchèque enrôlé de force dans l’armée allemande après l’invasion de son pays par le Reich, puis déserteur caché en France par celle qui allait devenir sa femme, et travaillant pour les Américains à la Libération avant de devenir «  réfugié privilégié  » en tant que dissident du régime communiste, serait-elle mensongère  ?C’est le début d’une traque obsessionnelle pour comprendre qui était ce grand-père dont elle porte le nom d’emprunt, quelle était sa véritable identité, et de quelle manière il a pu, ou non, «  consentir  », voire collaborer activement, à la barbarie. Au fil de recherches qui s’étendront sur deux années, s’appuyant sur les documents familiaux et les archives tchèques, allemandes et françaises, elle part en quête de témoins, qu’elle retrouvera en Moravie, pour recomposer le puzzle d’un itinéraire plausible, auquel il manquera toujours des pièces. Comment en serait-il autrement dans une Tchécoslovaquie qui a changé cinq fois de frontières, de nationalité, de régime, prise en tenaille entre les deux totalitarismes du XXème siècle  ? À travers le parcours accidenté d’un jeune homme pris dans la tourmente de l’Histoire, c’est toute la tragédie du XXème siècle qui ressurgit, au moment où la guerre qui fait rage sur notre continent ravive à la fois la mémoire du passé et la crainte d’un avenir de sauvagerie.Dans ce texte kaléidoscopique, alternant fiction et analyse, récit de voyage, légendes familiales, versions alternatives et compagnonnage avec Kafka, Gombrowicz, Zweig et Kundera, Vanessa Springora questionne le roman de ses origines, les péripéties de son nom de famille et la mythologie des figures masculines de son enfance, dans une tentative d’élucidation de leurs destins contrariés. Éclairant l’existence de son père, et la sienne, à l’aune de ses découvertes, elle livre une réflexion sur le caractère implacable de la généalogie et la puissance dévastatrice du non-dit.

Rosie THOMAS : Le Châle de cachemire (Pocket)

Pays de Galles, 1940. Jeune mariée, Nerys Watkins quitte la campagne galloise pour accompagner son mari missionnaire affecté en Inde. Alors que la guerre du Cachemire éclate, elle découvre Srinagar, la ville au bord du lac, où les Britanniques habitent de luxueux bateaux et dansent, flirtent et cancanent comme s’il n’y avait pas de guerre. Nerys est entraînée dans une dangereuse amitié et, au moment où elle retrouve son mari, l’innocente épouse galloise n’est plus la même femme. Des années plus tard, alors que Mair Ellis débarrasse la maison de son père, elle découvre un éblouissant châle ancien et une boucle de cheveux d’enfant. Se rendant au Cachemire sur les traces de ses grands-parents, Mair se lance dans une quête qui changera à jamais sa vie. Ce récit épique mêle secrets de famille, amour sur fond de guerre et liaisons dangereuses. Avec comme toile de fond une évocation vivante et superbement documentée de l’Inde des années 1940, cette saga familiale bouleversante a connu un grand succès populaire et critique outre-Manche. « Envoûtant… un délice du début à la fin » Daily Express
« Rosie Thomas est l’une des meilleures conteuses actuelles » Express UK Prix du Grand Roman en Angleterre

Michel BUSSI : Tout ce qui est sur Terre doit périr- La dernière licorne (Pocket)

Une masse sombre, inexpliquée, prise dans les glaces millénaires du mont Ararat. Un livre interdit, gardé sous clé dans l’enfer du Vatican. Un animal de bois, énigmatique, portant au front une corne unique. Les indices sont là, éparpillés. Un gigantesque puzzle à reconstituer pour remonter à l’origine de toutes les religions du monde. De Bordeaux à Hong Kong, en passant par l’Arménie, Zak Ikabi n’a qu’une obsession : en réunir toutes les pièces. Et trouver ainsi l’arche de Noé. Embarquée malgré elle dans sa quête, la glaciologue Cécile Serval, aussi érudite que volcanique, se voit bientôt confrontée à un véritable déluge de questions. Et de balles de kalachnikovs… Car pour garder ce secret, certains sont prêts à tous les sacrifices…  Un thriller ambitieux au rythme effréné. Une intrigue historique diaboliquement séduisante qui embarque le lecteur dans une course folle, de Bordeaux à Erevan en passant par le Vatican et Hong Kong, à la poursuite d'un secret qui n'est rien de moins que celui de l'humanité tout entière.
Tout ce qui est sur Terre doit périr a précédemment paru sous le titre La Dernière Licorne, sous le pseudonyme de Tobby Rolland.

Christian SIGNOL : Même les arbres s’en souviennent (Albin Michel)

Lassé de la vie urbaine, Lucas, trente ans, rend régulièrement visite à Emilien, son arrière-grand-père, qui s'est retiré dans un petit appartement proche du hameau où il a grandi. Lucas est très attaché à la maison de famille qui le rappelle à ses origines car il sait que c'est là que s'est joué le destin des siens. Un jour, il décide de restaurer les vieux murs qui résonnent encore de l'histoire familiale et, pour mieux s'en imprégner, demande à son arrière-grand-père d'écrire le récit de sa vie. Emilien raconte alors comment il est né dans ce hameau du Limousin en 1915, et comment, malgré un travail acharné, il a assisté à la désertification des campagnes qui tentaient de basculer dans la modernité. C'est pourtant là, dans ces venelles qu'il faut aujourd'hui défricher, que Lucas et son arrière-grand-père aiment à rêver que tout n'est pas perdu.
Dans ce roman sensible et plein d'espoir, Christian Signol évoque la transmission entre des générations que tout semble séparer mais qui ont en commun l'essentiel : le vrai sens de la mémoire et de la vie.

Publié dans actualités

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