Le club lecture, réuni à la Maison des Associations, a sélectionné quelques ouvrages (octobre 2025)

Publié le par universite-d-anchin

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Est joint pour chaque ouvrage le résumé de la quatrième de couverture.

Javier CERCAS: Le Feu de Dieu au bout du monde (Actes Sud)

Un Javier Cercas « athée, anticlérical, laïc militant, rationaliste obstiné, impie rigoureux », se voit proposer par le Vatican d'accompagner le pape dans un voyage officiel. L'écrivain accepte à la condition de disposer de cinq minutes seul avec François pour pouvoir lui poser la seule question qui vaille - une promesse faite à sa mère : est-il raisonnable de croire à la résurrection de la chair et à la vie éternelle ? Et voilà le fou sans Dieu, guidé dans les méandres de la curie romaine par des « Avengers » en soutane, qui embarque le 31 août 2023 à bord de l'avion qui conduit le divin aréopage en Mongolie. Un roman sans fiction qui pourrait aussi bien être un incroyable thriller sur le plus grand mystère de l'histoire de l'humanité.

Amélie NOTHOMB : Tant mieux : (Albin Michel)

 « Tant mieux : la version joyeuse du sang-froid »Amélie Nothomb. Pour la première fois, après son père dans Premier sang (2021) et Psychopompe (2023), Amélie Nothomb évoque sa mère, et le lien singulier qui les unissait.

Pascal QUIGNARD : Trésor caché (Albin Michel)

Une femme perd son chat. En l’enterrant dans son jardin, elle met au jour un trésor. Elle voyage. Elle rencontre un homme en Italie. En l’espace d’un an, sa vie est entièrement transformée. 
« J'avais sept ans. J'ai toujours pressenti qu’une douleur lumineuse me toucherait un jour. Je savais que cette douleur inexplicable proviendrait de cette heure où tout, quand j'étais petite, s’était perdu. Il y avait une sorte de neige à la fin de mon enfance qui tombait en silence. Tout devait sortir du fond du monde comme le soleil sort de la nuit. »


François CHENG : L’Eternité n’est pas de trop (Le Livre de Poche)

 

A XVIIe siècle, à la fin de la dynastie Ming – époque de bouillonnement et de bouleversement, où l’Occident même était présent avec la venue des premiers missionnaires jésuites en Chine -, dans un monastère de haute montagne, un homme qui n’a pas encore prononcé ses vœux se décide à quitter ce lieu de paix et de silence pour retrouver, trente ans plus tard, la seule femme qu’il ait jamais aimée. Un roman d’envoûtement et de vérité, récit d’une passion – celle d’un « Tristan et Iseult » chinois, avec ses codes et ses interdits aussi précis que stricts – qui n’est pas seulement affaire de cœur et des sens, mais engage toute la dimension spirituelle de l’être, ouvrant sur le mystère de l’univers et le transfigurant.

 

Kate QUINN : Le diamant d’Odessa (Hauteville)

 

Quand une bibliothécaire sans histoire devient la plus redoutable des snipeuses...

En 1937, à Kiev, Mila Pavlichenko se consacre à son travail de bibliothécaire et à son jeune fils. Mais l'invasion de l'Ukraine par Hitler va changer le cours de sa vie. Envoyée au front, Mila se métamorphose en impitoyable chasseresse de nazis, connue sous le nom de Lady  Death. Quand ses trois cents victimes font d'elle une héroïne nationale, elle est envoyée en tournée aux États-Unis. Blessée et endeuillée, elle s'y sent isolée, jusqu'à ce qu'une amitié avec Eleanor Roosevelt, et une rencontre inattendue avec un tireur d'élite taciturne, lui offrent une possibilité de bonheur. Mais quand l'un de ses rivaux du passé ressurgit, Lady Death doit combattre ses propres démons et éviter les balles ennemies. L'autrice du best-seller Le Réseau Alice revient avec l'histoire vraie de la tireuse d'élite la plus meurtrière de la Seconde Guerre mondiale.

 

Kristin HANNAH : Le chant des oubliées (Charleston)

Californie, 1966. « Les femmes aussi peuvent être des héros.»

Élevée au sein d’une communauté privilégiée et patriote, Frankie McGrath, élève infirmière de 20 ans, a toujours su que son destin serait d’embrasser les rôles d’épouse et de mère, laissant à son frère la gloire et les honneurs. Mais alors que la guerre bat son plein au Vietnam, elle décide de rejoindre le corps des infirmières de l’armée. Lorsqu’elle arrive à l’hôpital militaire de Saigon, Frankie est submergée par l’horreur de la guerre, les corps mutilés, la peur et la mort omniprésente. Au cœur de cette jungle intraitable, chaque jour est une lutte pour la survie… dont elle reviendra transformée à jamais. Hélas, pour Frankie et ses amies la guerre ne s’achève pas au retour à la maison : dans une Amérique divisée qui ne reconnaît ni leur courage ni leurs traumatismes, le combat ne fait que commencer… Kristin Hannah signe un roman bouleversant d’humanité et rend hommage aux femmes qui se sont engagées dans la guerre du Vietnam, héroïnes longtemps oubliées de l’histoire américaine.

 

Anne BEREST: Finistère (Albin Michel)

Anne Berest poursuit sa grande exploration des « transmissions invisibles » et ses interrogations autour de la trans-généalogie. De quoi hérite-t-on ?

« À chaque vacances, nous quittions notre banlieue pour la Bretagne, le pays de mon père, celui où il était né, ainsi que son père - et le père de son père, avant lui. Le voyage débutait gare Montparnasse, sous les fresques murales de Vasarely, leurs formes hexagonales répétitives, leurs motifs cinétiques, dont les couleurs saturées s'assombrissaient au fil du temps, et dont l'instabilité visuelle voulue par l'artiste, se transformait, année après année, en incertitude. »

Après La Carte Postale et Gabrièle, Anne Berest déploie un nouveau chapitre de son œuvre romanesque consacrée à l'exploration de son arbre généalogique : la branche bretonne, finistérienne, remontant à son arrière-grand-père. Ici, la petite et la grande Histoire ne cessent de s'entremêler, depuis la création des premières coopératives paysannes jusqu'à mai 68, en passant par l'Occupation allemande dans un village du Léon et la destruction de la ville de Brest.

Jeanne BENAMEUR : La patience des traces (Actes Sud)

 Psychanalyste, Simon a fait profession d'écouter les autres, au risque de faire taire sa propre histoire. À la faveur d'une brèche dans le quotidien - un bol cassé - vient le temps du rendez-vous avec lui-même. Cette fois encore le nouveau roman de Jeanne Benameur accompagne un envol, observe le patient travail d'un être qui chemine vers sa liberté. Pour Simon, le voyage intérieur passe par un vrai départ, et - d'un rivage à l'autre - par le lointain Japon : ses rituels, son art de réparer (l'ancestrale technique du kintsugi), ses floraisons...

Quête initiatique qui contient aussi tout un roman d'apprentissage bâti sur le feu et la violence (l'amitié, la jeunesse, l'océan), c'est un livre de silence(s) et de rencontre(s), le livre d'une grande sagesse, douce, têtue, et bientôt, sereine.

 

Joël DICKER : La très catastrophique visite du zoo (Rosie § Wolfe)

"Pendant des années, dans la petite ville où j'ai grandi, les esprits restèrent marqués par les évènements qui se produisirent au zoo local un vendredi de décembre, à quelques jours de Noël. Et pendant toutes ces années, personne ne sut la vérité sur ce qui s'était réellement passé là-bas. Jusqu'à ce livre.

"À la veille de Noël, une visite scolaire dans un zoo tourne à la catastrophe. Que s'est-il passé exactement ? Les parents de Joséphine, qui participait à cette sortie et qui semble être l'une des protagonistes de cette affaire, sont bien déterminés à le découvrir. Dans cette quête de vérité, on comprend peu à peu qu'une catastrophe n'arrive jamais seule. Les apparences sont trompeuses et le récit des évènements va prendre une tournure que personne n'était près d'imaginer.
La Très Catastrophique Visite du Zoo est une enquête qui nous tient en haleine jusqu'au bout, mais aussi un roman drôle et touchant, parsemé de clins d'œil sur nos modes sociétaux (démocratie, éducation inclusive, rapports parents-enseignants). Et c'est justement le tour de force de ce livre, mêlant plusieurs niveaux de compréhension, qui émerveillera lecteurs de tous âges et tous horizons. Un livre pour lire et faire lire. À mettre entre toutes les mains !

 

Philippe TORRETON : Mémé (L’Iconoclaste)

« Mémé, c'est ma mémé, même si ça ne se dit plus. Mémé me manque. Ses silences, ses mots simples au Scrabble, sa maison enfouie sous les pommiers et son buffet d'avant-guerre. Ce texte est subjectif, partial, amoureux, ce n'est pas une enquête, ce n'est pas une biographie, c'est ce que j'ai vu, compris ou pas, ce que j'ai perdu et voulu retenir, une dernière fois. Mémé, c'est mon regard de gamin qui ne veut pas passer à autre chose. » Voici le portrait qu'à plus de quarante ans Philippe Torreton fait de celle qui fut le personnage central de son enfance, un portrait tendre et nostalgique, construit par petites touches comme la mémoire, où chacun retrouvera sa grand-mère ou celle dont il a rêvé.

 

Joyce MAYNARD : Par où entre la lumière (Philippe Rey)

Eleanor revient dans sa maison familiale du New Hampshire après vingt-cinq ans. Avec son fils Toby, handicapé par un accident, elle s'adapte à la vie rurale et renoue avec ses aspirations artistiques. Elle reçoit des nouvelles de son fils aîné Al, à Seattle, et regrette l'absence de sa fille Ursula. En aidant sa voisine enceinte, Eleanor réalise les sacrifices qu'elle a faits pour sa famille.
Ce nouveau titre de l'auteure nous permet de renouer avec les mémorables personnages d'un de ses précédents romans, intitulé "Où vivaient les gens heureux".

 

Jean-Christophe RUFIN : Le revenant d’Albanie (Calmann-Lévy)

Pour la première fois dans sa calamiteuse carrière de petit consul, Aurel Timescu fait l’objet d’une promotion. Le voici en Europe ou presque. Il est nommé en Albanie.  Cet État voisin de la Grèce et de l’Italie n’est pas un pays comme les autres. Son territoire somptueux entre mer et montagne donne une trompeuse apparence de paix. Mais il a subi au fil des siècles bien des invasions, souffert sous des dictatures terribles.  Le peuple s’est protégé en se forgeant ses propres lois.  Un code de l’honneur, surtout dans les campagnes, régit tous les aspects de la vie… jusqu’à la vengeance. Est-ce pour cela qu’on peut y mourir deux fois ? Comme un certain Marc Lumière, qui vient d’être assassiné à Chamonix mais est officiellement mort trente ans plus tôt en Albanie.  Aurel, comme toujours, se saisit de l’enquête. Il va vite se rendre compte que rien n’est simple au pays des Aigles. Pour éclairer les mystères du présent, il lui faut plonger dans l’Histoire et comprendre quelles cicatrices elle a laissées dans les consciences. À partir de son expérience internationale comme humanitaire et diplomate, Jean-Christophe Rufin a donné vie à Aurel Timescu en 2018 avec Le suspendu de Conakry. Le Revenant d’Albanie est le sixième épisode de ses aventures.

 

Eric FAYE : Nagasaki (Stock)

« Clandestine depuis un an Il s’étonnait de voir des aliments disparaître de sa cuisine : un quinquagénaire célibataire des quartiers sud a installé une caméra et constaté qu’une inconnue déambulait chez lui en son absence. » Un simple fait divers dans un quotidien du matin à Nagasaki.
Tout commence par des disparitions, en effet, des déplacements d’objets. Shimura-san vit seul dans une maison silencieuse qui fait face aux chantiers navals de Nagasaki. C’est un homme ordinaire, qui rejoint chaque matin la station météorologique de la ville en maudissant le chant des cigales, déjeune seul et rentre tôt dans une retraite qui n’a pas d’odeur, sauf celle de l’ordre et de la mesure.Depuis quelque temps déjà, il répertorie scrupuleusement les niveaux et les quantités de nourriture stockée dans chaque placard de sa cuisine. Dans ce monde contre lequel l’imprévu ne pouvait rien, un bouleversement s’est produit.

 

Percival EVERETT : James (Editions de l’Olivier) - Prix PULITZER 2025

« Ces gamins blancs, Huck et Tom, m’observaient. Ils imaginaient toujours des jeux dans lesquels j’étais soit le méchant soit une proie, mais à coup sûr leur jouet. [...] On gagne toujours à donner aux Blancs ce qu’ils veulent. » Qui est James ? Le jeune esclave illettré qui a fui la plantation ? Ou cet homme cultivé et plein d’humour qui se joue des Blancs ? Percival Everett transforme le personnage de Jim créé par Mark Twain, dans son roman Huckleberry Finn , en un héros inoubliable. James prétend souvent ne rien savoir, ne rien comprendre ; en réalité, il maîtrise la langue et la pensée comme personne. Ce grand roman d’aventures, porté par les flots tourmentés du Mississippi, pose un regard incisif entièrement neuf sur la question du racisme. Mais James est surtout l’histoire déchirante d’un homme qui tente de choisir son destin.
 

Mathieu BELEZI : Cantique du chaos (Robert Laffont)

Le monde a atteint son point ultime de folie. Des cataclysmes le ravagent, des régimes totalitaires l'enflamment. Mais un homme, Théo Gracques, se montre indifférent à ces désastres. Réfugié sur une île, il y rencontre une femme, elle aussi rebelle, et ses deux enfants. Tous les quatre s'engagent alors dans un périple à travers l'Europe et les Amériques pour défier le destin, vivre jusqu'au bout leur liberté... Cantique du chaos est un texte d'un lyrisme que l'on n'aurait pas imaginé encore possible dans la littérature française. Dans une langue inouïe, pleine de rage et de douceur, Mathieu Belezi nous offre un road-movie baroque, une incarnation moderne de la figure du desperado. Après la révolte portée par Attaquer la terre et le soleil (Le Tripode, 2022), ce roman inscrit une nouvelle fois l'auteur dans la lignée des grands écrivains sud et nord-américains. On pense à Roberto Bolaño, Jack Kerouac, Gabriel García Márquez, Cormac McCarthy... à tous ceux qui, en réponse aux délires des hommes, font de la littérature un des derniers bastions de la résistance – et la seule échappatoire face à ce qui nous déshumanise.

Publié dans actualités

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